Sous l'Ancien régime existaient un impôt en nature affecté à l'entretien des chemins et des ponts ("la corvée royale"), impôt qui fût converti en impôt monétaire en 1776.

Il existait également un impôt en nature au profit des biens du seigneur; Il est probable que les Queyrassins n'effectuaient pas de prestation pour leur seigneur puisqu'ils avaient racheté l'ensemble de leurs obligations contre une rente annuelle. De manière générale les corvées seigneuriales furent abolies en France en 1789.

Sous le second empire, la loi de 1836 sur la voirie permit d'ouvrir l'espace rural (les correspondances et dossiers de l'agent voyer concernant Arvieux sont conservés).
Cette loi accordait au maire la possibilité de lever un impôt pour l'entretien des chemins, impôt qui pouvait être en nature .

Les archives familiales conservent donc ces avis de taxes indiquant le nombre de jours de travail à effectuer par les personnes et par les animaux de trait.

La loi de 1836 fût abolie à la fin des années 1950 et ce type de prestation ne fût plus exigée.

En 1978 le maire d'Arvieux défendit une délibération pour lever une taxe en nature affectée à l'entretien du chemin d'Arvieux à Furfande. La légalité de cette délibération ne fût pas contestée et la taxe existe toujours. Les propriétaires de chalet sont donc convoqués pour assurer, avec pelles et pioches, différentes tâches d'entretien.

Par ailleurs au Coin d'Arvieux, une des agglomérations de la commune, existe un chef de village. Un membre de chaque famille assure cette fonction à tour de rôle, pour une durée d'un an. Une de ces missions est de veiller à la bonne réalisation des tâches réalisées en commun. Ces tâches peuvent être d'intérêt général (entretien de sentiers, embellissements, ...) mais peuvent être également d'intérêt privé (plantation et arrachage des pommes de terre par exemple).